mardi 24 septembre 2013

EXPOSITION RAOUF GARA A LA GALERIE CHERIF FINE ART


L'artiste Raouf Gara expose à partir du 6 octobre 2013 
à la galerie CHERIF FINE ART 
20 rue de la république – Sidi Bou Said

Tél:71 741 733 : Fax: 71 741 410

Tous ceux qui connaissent l'oeuvre de Raouf GARA dans ses mutations significatives, sont interpellés, dans cette exposition par trois aspects: l'absence de perspective classique d'où des tableaux à plusieurs entrées, l'incapacité de l'espace:toile de contenir le flux créateur d'où le sentiment d'être devant une coulée dont on ignore le commencement et une mise en abyme qui multiplie en profondeur l'espace figural et l'ouvre sur des lectures diverses. 
Que fait il avec ces couleurs criardes qui semblent surgir d'une naiveté refoulée et avec cet enchevêtrement de traces et de créatures qui semblent venues de nulle part? Serait il tenté par les chemins tortueux d'un inconscient qui, sous le poids des évènements, se met à tout déballer pour finir dans une transparence inquiétante ou promènerait il un regard émerveillé sur l'infinie richesse d'un thème - la mer - paradigme de son oeuvre et dynamique de sa vie? 
Dr H. Sammoud 

RAOUF GARA 

RAOUF GARA 

RAOUF GARA 

RAOUF GARA 

RAOUF GARA 

RAOUF GARA 

RAOUF GARA 

RAOUF GARA 

RAOUF GARA 



jeudi 18 avril 2013

Exposition Birth - Othmane Taleb - du 20 avril au 18 mai 2013 à l'espace B'Chira Art

Exposition personnelle de "OTHMANE TALEB" au BAC Art Center, Tunisie:






Othmane Taleb

"Aux nouveau-nés qui n’ont que quelques heures de vie en dehors…
Qui ont eu la chance de recevoir une initiation rare, celle que dispensait le monde a travers le filtre bien aimant de la sphère créatrice que porte en elle toutes les mères. Un langage au-delà des mots, celui du nourrisson, qui s’exprime même lorsqu’il ne "parle" pas.
Plus en amont encore, aller écouter et parler aux nouveau-nés qui n’ont que quelques heures en dehors, se replonger dans cette sphère dans laquelle nous avons tous baigné, rêvé et dont le souvenir persistant nous ramène a chaque souffle de vie nouvelle, à cette béatitude si souvent convoitée, regrettée, rarement atteinte… Une réflexion sur les corps "flesh" et remous de la peau tel des vagues de vécu, la peau est tantôt écrasée, tantôt étirée, le sang et la vie y circulent comme dans un labyrinthe de couleurs, cet aspect fraichement "démoulés" des nouveaux nés, cette immaculée ressemblance entre eux, entre nous tous au moment de naître, c'est d'un travail sur les sensibilités des visages, mous, flexibles et ridées a la fois, sur la peau, la chair, de ces êtres nus, de toutes influence, préjugés et encore "non contaminés" par les "soucis" de ce monde, encore rêvant à la sphère bleu (symbolique du liquide amniotiques)."
Othmane Taleb


Othmane Taleb



Veronique ENGELS:


"De la mère nourrissant son enfant, à la grand mère ridée du temps, en passant par tous les stades de l'enfance, on ne peut rater la puissance de l'âme révélée en chacun. Inutile de baisser les yeux , car ils sont nous. Nous exorcisés, transcendés, cadeau d'Othmane à l'humanité sur la conscience à y puiser. C'est un acte d'amour extrême d'être le passeur de l'enfance, certainement pas celle des "bisou-nours" derrière laquelle il est si facile de se cacher, non Taleb nous montre qu'il y a autre chose...une puissance de lucidité bien plus forte que l'illusion qui nous berce souvent dans nos vies. Il y a dans cette exposition l'âme d'un grand peintre, généreux, vrai et d'une grande humilité.
Regarder une oeuvre d'Othmane Taleb c'est gagner un peu de son humain-né et comprendre que nous résonnons tous de la même veine, celle de l'amour ... » 



Plan d'accès 

Othmane Taleb

Event facebook cliquer ICI 


Oeuvres de Othmane Taleb 

Othmane Taleb

Othmane Taleb

 

lundi 4 mars 2013

24h Art contemporain - de colline en colline


24h sur 24h d'affilée
de samedi à 12h jusqu'à dimanche 12h
Evènement d'art contemporain dans l'espace public
Sidi Bou Saïd (Tunis) -les 9 et 10 mars 2013
Takrouna (Enfida) les 16 et 17 mars 2013
Chénini (Tataouine) les 23 et 24 mars 2013

15 artistes nationaux et 8 internationaux
-Ahl al Kahf-Tunisie
-Alina d’Alva -Tunisie/Brésil
-Amira Hammami-Tunisie
-Ayoub Jaouadi et Salah Hammouda -Tunisie
-Dalel Tangour--Tunisie
-Faten Rouissi -Tunisie
-Mounir Troudi-Tunisie
-Noura Mzoughi-Tunisie
-Noutayel Belkadhi-Tunisie
-Oussema Troudi-Tunisie
-Rachida Amara-Tunisie
-Raja Ben Ammar-Tunisie
-Sana Tamzini-Tunisie
-Selim Ben Cheikh-Tunisie
-Souad Mani -Tunisie
-El Hassan Echair - Maroc
-Elke Seppmann - Allemagne
-Helmut &Johanna Kandl - Autriche
-Huda Lutfi - Egypte
-Miriam Pace - Italie
-Mojtaba Amini - Iran
-Omar Méziani - Algérie
-Sandra Abouav - France

dimanche 3 février 2013

Le festival du rire 2013 - Tunis - du 1er au 9 février

source : http://www.lefestivaldurire.com/


édito

Et de 7! Le chiffre magique pour les Tunisiens… Pour cette édition, nous vous offrons en bonus une 8ème merveille du monde: la crème de la crème de vos humoristes préférés!
Le Festival du rire met cette année l’accent sur l’insouciance et la franchise, le refus des compromis.Et pour cette 7ème édition, il se lâche, vous offrant le meilleur remède à la crise, des éclats de rire jubilatoires et sans retenue.
Bref, un festival thérapeutique!
Ce Festival du rire, toujours aussi varié, vous propose des échanges, des rencontres et des découvertes avec des humoristes pétris de talent. Crises de rire assurées!
Une fois de plus, nous avons voulu vous offrir un festival vivant et ouvert. Et nous vous attendons nombreux pour partager étonnements, rires et joies, tout au long de cette semaine.
A vos zygomatiques !





Site officiel cliques ICI



samedi 5 janvier 2013

Tunisie - Budget 2013 Cette culture qui dérange...


Willis from Tunis
 Décidément, le gouvernement provisoire ne cesse «d’innover», dans le mauvais sens… évidemment.
La réduction de 4,7% du budget du ministère de la Culture pour l’exercice 2013 n’a pas manqué de surprendre les observateurs, les avertis notamment, car totalement inappropriée, illogique même.
En effet, au moment même où l’on s’attendait à une augmentation du budget de ce département, on a eu droit à l’inverse. Or, cette augmentation aurait été tout à fait légitime, puisque cet organisme est l’un des rares ministères qui a réussi à absorber la totalité de son budget, au double niveau du fonctionnement et de l’investissement.
Cette réduction est d’autant plus préoccupante qu’elle s’est «crispée» sur  un secteur d’une importance capitale, car incontournable pour la garantie de l’équilibre socioéconomique de toute nation,  fondamental à la liberté et à la démocratie et, surtout, indispensable au développement durable des communautés.
Mais ce qui est  encore plus grave, c’est que cette décision procède du principe du deux poids deux mesures. Elle aurait été certainement salutaire si elle s’est appliquée sur d’ autres ministères, celui de la Jeunesse et des Sports en premier lieu. Justement, ce ministère n’a dépensé au cours de l’année 2012, que 20% du budget d’investissement, ce qui suppose une réduction systématique de son budget au titre de 2013. Un simple complément aurait suffi. Mais, malheureusement, cela n’a pas été le cas!
Car, à la surprise générale, ce ministère a bénéficié de la totalité de son budget. Sans parler du ministère des Affaires étrangères qui a hérité d’une augmentation de 13%! Il s’agit là d’une incohérence incompréhensible de la part du gouvernement provisoire qui affirmait la veille du 24 octobre 2011 que la culture resterait un élément prioritaire dans sa politique de demain. Or, un an après, on a eu droit à une politique d’acharnement total contre la culture et ses acteurs...

Défiance et méfiance


Pour certains, cette question dénote clairement d'une défaillance flagrante au niveau des projections financières et d’une insuffisance inquiétante de rigueur budgétaire. Pour d’autres, le problème est beaucoup plus profond. Il  atteste d’une prise de position totalement anticulturelle. Il traduit une volonté, plutôt manifeste, d’affaiblir davantage une activité, déjà en souffrance.
Abderrahmen S. homme de cinéma, note que «les premiers responsables du gouvernement provisoire, ou certains d’entre eux, ne veulent plus de la culture. Et à tous les niveaux». Cette dernière est perçue donc comme un élément secondaire. Pour lui, «cette décision traduit clairement un esprit de méfiance et surtout de défiance de toute dynamique culturelle post-révolutionnaire».
Kamel Chebbi, intellectuel, relève que «pour le gouvernement provisoire, la culture est un élément de nuisance, un facteur qui dérange».
D’ailleurs, soutient-il, l’affaire du palais d’El Abdellya , les événements  de la salle CinémAfric’Art ou encore la projection du film Persepolis  y sont certainement pour beaucoup. Notre interlocuteur va plus loin .  Il estime que «cette décision de réduction du budget du ministère de la Culture est en quelque sorte une disposition de marginalisation. Elle reflète une volonté d’ “abrutir” la population. Car, la culture est et restera toujours un élément essentiel de veille intellectuelle ».
Un constat qu’il qualifie de désolant, car, «un pays qui se veut démocratique, doit absolument être fier de sa culture ». Ce n’est,  malheureusement, pas le cas.
Conséquence : les objectifs et toutes les valeurs qui ont constitué les axes sacrés de la révolution tunisienne seraient difficiles à concrétiser en l’absence d’une réelle volonté de construire et de «bien construire» surtout.

Auteur : Anis SOUADI

lien vers l'article sur lapresse.tn