ARTISTIC MOUV' - LE BLOG: novembre 2011

dimanche 27 novembre 2011

Vernissage de l'exposition de SADOK MAJRI au Village ''Kèn''

Ce samedi 3 décembre 2011, Vernissage de l'exposition " habchkleuuuuue " de SADOK MAJRI de 16:00 à 21:00 à L'Espace Kèn
Route de Sousse klm 82 Bouficha
Tél: 73252110 / 20909453

un ticket pour ... DOC MUSIC تذكرة إلى... وثائقي الموسيقى

Du 2 au 30 décembre à la maison de la culture Ibn Rachiq, voici le programme détaillé

Vendredi 02 Décembre 2011 :

* Buena Vista Social Club de Wim Wenders

Fiche technique :

Allemagne - 1999
durée : 1h40
Réalisation et scenario :Wim Wenders
Montage : Brian Johnson
Interprètes :Ibrahim Ferrer
Ruben Gonzales
Manuel «Puntillita» Licea
Eliades Ochoa
Compay Segundo

Synopsis : Ry Cooder a compose la musique de Paris Texas et de The End of Violence. Au cours du travail sur ce dernier film, il parlait souvent avec enthousiasme a Wim Wenders de son voyage a Cuba et du disque qu'il y avait enregistre avec de vieux musiciens cubains. Le disque, sorti sous le nom de "Buena Vista Social Club", fut un succes international. Au printemps 1998, Ry Cooder retourne a Cuba pour y enregistrer un disque avec Ibrahim Ferrer et tous les musiciens qui avaient participe au premier album. Cette fois, Wim Wenders etait du voyage avec une petite equipe de tournage.

____________________________________________
Vendredi 16 Décembre 2011 :

* Crossing the bridge de Fatih Akin

Fiche technique :
Documentaire
Date de sortie : 13 juillet 2005
Réalisé par : Fatih Akin
Avec : Alexander HACKE , Baba Zula , ZULA BABA ...
Durée : 1h30min
Pays de production : germano-turc
Titre original : Crossing the Bridge : The Sound of Istanbul

Synopsis : Alexander Hacke, musicien dans un groupe d'avant-garde allemand depuis plus de vingt ans, débarque à Istanbul pour composer la musique du film Head-on. Dans cette ville, il rencontre les membres d'un groupe néo-psychédélique, les Baba Zula. Lorsque leur bassiste les quitte, ils demandent à Alexander de le remplacer. Il accepte et essaie de capter la diversité musicale d'Istanbul pour l'intégrer à sa musique et la faire connaître au monde entier.

___________________________________________________

Vendredi 23 Décembre 2011 :

* Du Mali au Mississippi de Martin Scorsese

Fiche technique :

Date de sortie : 24 mars 2004
Réalisé par : Martin Scorsese
Avec : Lee HOOKER John , Ali FARKA TOURE , Corey HARRIS Durée : 1h17min
Pays de production : américain
Titre original : FEEL LIKE GOING HOME

Synopsis : Martin Scorsese nous offre un voyage depuis les rives du fleuve Niger, au Mali, jusqu'aux champs de coton et aux arrière-salles bricolées du delta du Mississippi afin de retracer les origines du blues. Il nous livre un coctail lyrique de performances originales (dont celles d'Ali Farka Touré, Salif Keita, Habib Koité, Taj Mahal, Corey Harris, Othar Turner) et d'images d'archives rarissimes.

_________________________________________________

Vendredi 30 Décembre 2011 :

* Atelier : Analyse fonctionnelle de la musique de film animé par Madame SINDA ZIN ELABIDIN ( Professeur à l'institut supérieure de musique )

PS : * toutes les projections commencent à 16h00

* les prix : - 1d pour les adhérents

- 1,5 d pour les non adhérents

lien vers la page facebook de l'évènement

Photographiquement vôtre par le collectif Photographes Tunisiens

Samedi 3 Décembre 2011 au centre culturel et sportif d'el Menzah 6

Yann Arthus Bertrand dit : « En photographie, ce n'est pas le photographe qui est important. » Il a peut-être raison mais nous pensons que le photographe Tunisien est important.

Dans la quête d’unir les photographes Tunisiens, impressionner, révolutionner et donner un air nouveau à la photographie tunisienne, le collectif des photographes tunisiens à l’honneur de vous inviter à la cérémonie d’ouverture et le lancement d'activité du collectif le 03 Décembre 2011 au centre culturel Menzah 6 à 15h.

Programme :
1. Ouverture à 15h
2. Présentation du Collectif
3. Exposition : Au pays des enfants
4. Pause musicale :
- Artiste : Meskini Wael
- Groupe Blest : Chayma , Mehdi et Chedly
- Groupe de jeunes musiciens et chanteurs 5. Hommage à l’artiste : Anouar Ben Aïssa
6. Projection des photos des membres du collectif dans des séquences interactives
• Fly me to the moon
• Architectural
• La femme tunisienne et sa révolution
• Jusqu’au bout
• The world on black and white
• "صوّت و صوّر
• « Chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière »

Artistes de l'exposition: Au pays des enfants:
Achref Debbeche- Adnen ben haj- Amine Bouchami- Anouar Trabelsi - Asma Ben Bellahsine- Azza Jabnoun-Baya Sannene- Bouthayna jridi- Fahmi Jmal- Ghassen Aljane- Ghassen Chraifa- Hamza Chebbi- Hejer Ben Othmane- Hend Tekaya- Hiba Kilani- Imen T.A- Karim Kouki- Mahdi Ghdhaymi- Malak Ouada - Mariem Cherbib- Mejdi Bekri- Mohamed Amine Khiari- Mohamed El Ghazel- Mohamed Ellyes Abdelli- Mohamed Jeridi- Myriam Zahraa- Nacer Talel- Nadia Zouari- Nessrine Chikhali- Rabeb Garbouj- Rajaa Abdelaziz- Sabrina Belkhouja- Sami Nagazi- Selim Ben Romdhane- Selma Essafi-Siwar Horchani- Siwar Ouselati- Zied Ben Romdhane

Photographiquement vôtre!

lien vers la Page de l'évènement

lien vers la Page du collectif des Photographes Tunisiens

3 éme édition du Festival du Film Tunisien (FFT) du 25 au 27 Novembre à Paris

Du 25 au 27 novembre le Festival du Film Tunisien (FFT) revient après une absence de deux années, une troisième édition avec de nombreuses nouveautés, qui ont pris le temps nécessaire pour éclore.
Nous ne célèbrerons pas la Révolution mais la Création tunisienne, ressort nécessaire à toute évolution. Un foisonnement d’idées et de projets s’annonce déjà, gage d’une cinématographie saine et conquérante, un espoir en opposition à la condition végétative trop longtemps imposée au secteur.
Pour la première fois aura lieu une compétition de courts-métrages complète ; des prix attribués par un jury de professionnels.
Seront primés, films, réalisateur, et techniciens sans lesquels le cinéma n’existerait pas, et qui méritent enfin une reconnaissance. Ainsi, seront décernés les prix de la meilleure Image, du meilleur Son, du meilleur Montage et du meilleur Décor.
Les festivaliers auront également voix au chapitre, puisqu’ils décerneront le prix du public du meilleur court-métrage.
Autre grande nouveauté, le concours de scénario ; le projet de court-métrage primé sera préacheté par France 3, ce qui donnera une forte impulsion à la production du film.

pour plus d'information : le site web de l’évènement

PROGRAMME

Vendredi 25 novembre 2011
- 17h : « Séparations » de Fethi SAIDI (90’), suivi d’un débat avec le réalisateur
- 20h00 : Cérémonie d’ouverture (ouverte au public dans la limite des places disponibles)
- 20h30 : « Les Palmiers Blessés » de Abdellatif BEN AMMAR (107’)

Samedi 26 novembre 2011
- 16h15 : Séance Documentaires : « Rossini Palace » de Kamel LAARIDHI, « SOS » de Karim BELHAJ & « La caravane de l’Erg » de Hazem BERRABAH (87’), suivi d’un débat en présence des réalisateurs.
- 18h30 : Séance Court-Métrage compétition 1 : « Tabou » / « Le Stade » / « Vivre »/ « Vers le nord » / « Pourquoi moi ? » / « L’héritage du menuisier » (106’), suivi d’un débat en présence des réalisateurs.
- 21h30 : Séance Court-Métrage compétition 2 : « Soubresauts » / « La complainte du poisson rouge » / « Le Pont » / « Linge Sale » / « Le peuple de Frankenstein » / « Condamnations » (102’), suivi d’un débat en présence des réalisateurs.

Dimanche 27 novembre 2011
- 16h10 : Séance Court-Métrage compétition 1 : « Tabou » / « Le Stade » / « Vivre »/ « Vers le nord » / « Pourquoi moi ? » / « L’héritage du menuisier » (106’)
- 18h30 : Séance Court-Métrage compétition 2 : « Soubresauts » / « La complainte du poisson rouge » / « Le Pont » / « Linge Sale » / « Le peuple de Frankenstein » / « Condamnations » (102’)
- 21h : Cérémonie de clôture et de remise des Prix (ouverte au public dans la limite des places disponibles)
Projection du court-métrage primé par le Jury
« Fin décembre » de Moez KAMOUN (104’)

Festival de la révolution de Sidi Bouzid مــــهــــرجــــان ثــــورة 17 ديــــســــمــــبـــــر

المطلوب منٌا جميعا داخل سيدي بوزيد و خارج سيدي بوزيد من كامل أنحاء الجمهورية و خارج تونس كل العالم سوف نتجند يوم 17 ديسمبر 2011 بساحة محمد البوعزيزي لحضور إفتتاح إحتفلات المهرجان الدولي لثورة 17 ديسمبر للحرية و الكرامة في دورته الأولى بسيدي بوزيد، والذي سوف يكون إفتتاح ضخم جدًا. نرحب بجميع الضيوف ... أنتم في أرضكم مرحبا بكم ...

مهرجان الثورة سيدي بوزيد : عندما يستنشق الشعب حرية نقية من اوساخ بن علي و التجمع ...

لأول مرة في تاريخ مدينة سيدي بوزيد ستتنفس الثقافة هواء نقيا خاليا من غبار التجمع الذي لوى كافة مجالات الحياة . و لأول مرة سيتحرك الشباب بكل حرية في فضاءات حرة دون أن يفرض عليهم أي كان أن يمدحوا و يمجدوا و يلمعوا صورة الدكتاتور و أعوانه. و لأول مرة كذلك سنرى الأمن يحرس و لا يتجسس ... يتفاعل و لا يفعل ... و الفضل في كل هذا يعود إلى ثورة الشباب. إن هذا المهرجان ليس إحتفالا بالثورة و إنما هو إمتداد لها. وسينطلق بالأمل و التفاؤل بالمستقبل ... و سيختتم بنظرة ترى الأفق البعيد لهذا المستقبل. لن أتحدث عن محتويات العروض التي سيبدع الشباب في صياغتها و تقديمها بل سأتحدث عن جوانب تبدو للبعض ثانوية لكنها ذات أهمية قصوى في نظري. فمن المنتظرأن تسجل العروض التي سثنظم في الشوارع الإقبال الجماهيري الكثيف. فقد تضيق الميادين بالوافدين إلى درجة أنك ستفاجئ بتفاعل الكبير و الصغير ... النساء و الأطفال ... المثقفون و عشاق الثقافة ... و أولئك الذين كانوا يكفرون بالثقافة و أقصد طبعا " ثقافة " بن علي و تجمعه ... ضيوف من كامل تراب الجمهورية ومن كافة أنحاء العالم، و الصحف و القنوات المحلية و العالمية وغيرها ... كلهم سيحضروا ميلاد مهرجان أعتقد أنه ولد كبيرا و هو مهرجان ثورة 17 ديسمبر الدولي في دورته الأولى بسيدي بوزيد

Page Facebook de l’évènement

vendredi 25 novembre 2011

POGRAMME DES JOURNÉES DU DOCUMENTAIRE DE DOUZ 22-25/12/2011

FESTIVAL INTERNATIONAL DU SAHARA

JOURNÉES DU DOCUMENTAIRE DE DOUZ

Du 22 au 25 Décembre 2011

OUVERTURE : Le jeudi 22 Décembre (en plein air)

ZAÏNA LA CAVALIERE DE L’ATLAS de Bourlem Gardjou – 100’ – 2005 – France / Allemagne

Pour échapper au puissant Omar, Zaïna décide de suivre son père qui mène les pur-sang de sa tribu à la grande course de l'Agdal. Durant ce long et périlleux voyage au coeur des montagnes de l'Atlas, père et fille vont apprendre à se connaître et à s'aimer.

COMPETITION NATIONALE :

LONGS ET MOYENS METRAGES

FELLAGA 2011 de Rafik Omrani – 52’ – 2011 – Tunisie

Des jeunes de Menzel Bouzayane suivit d’autres de Sidi Bouzid, Rgueb, Meknessi et des quatre coins de la Tunisie font une marche vers la place du gouvernement à la Kasbah. Ils s’y installent pendant plus d’une semaine. Ils ont une exigence : dissoudre le gouvernement provisoire et élire une assemblée constituante. Après de multiples campagnes de désinformation, le gouvernement décide finalement d’évacuer les nouveaux Fellagas par la force...

PLUS JAMAIS PEUR de Mourad Ben Cheikh - 74'- 2011

Tourné quelques jours après le 14 janvier 2011, ce documentaire donne la parole à des militants pour les droits de l'homme et pour la liberté d'expression qui évoquent la répression qu'ils ont subie durant la dictature de Ben Ali.

AUDITORIUM de Karim Yaacoubi – 52’ – 2011 – Tunisie

Karim Yaacoubi conserve des traces des évènements de Janvier 2011 avec l’engagement d’un citoyen désireux de témoigner et de comprendre.

MEMOIRE A RISQUE de Thameur Mekki et Hatem Bouzouita – 45’ – 2011 - Tunisie

Ce film s’ouvre le dossier de la police politique et présente des témoignages de militants politiques et de bloggeurs qui ont eu des démêlés avec ce c

OM KHALED de Najla Trabelsi – 52’ – 2011 – Tunisie

C’est le portrait d’une militante qui se bat pour la libération de jeunes prisonniers politiques et ce dans le cadre d’une association de mères.

THAOURA GHIR DRAJ de Ridha Tlili – 75’ – 2011 – Tunisie

Portraits de tunisiens engagés dans la révolution.

MIRAGE VERT de Habib Ayeb et Nadia Kamel – 40’ – 2011 – Tunisie / Egypte

Les perspectives de pénuries d’eau dans le sud tunisien sont expliquées par le géographe Habib El Ayeb qui décrit l’environnement où il a grandi sous l’œil de la documentariste égyptienne Nadia Kamel.

COURTS METRAGES (liste à compléter)

LA REVOLUTION AUX YEUX DES ENFANTS de Chokri Arfaoui – 6’ – 2011 – Tunisie

PETITES IMAGES de Mohammed Salah Argui – 4’ – 2011 – Tunisie

POURCHASSE de Imed Issaoui – 4’ – 2011 – Tunisie

REGUEB de Emilie Flamant et Makrem Ayari – 2’ – 2011 – Tunisie

TUNISIAN DREAM de Amine Messadi 4’30’’ – 2011 – Tunisie

LA CARAVANE DE L’ERG de Hazem Berrabah – 16’ – 2011 – Tunisie

VIBRATIONS de Farah Lakhdhar – 7’ – 2011 – Tunisie

MASTER CLASS : ENFANCE ET IDENTITE (programme destiné aux éducateurs)

NOUS, LES ENFANTS DU XX° SIÈCLE de Vitali Kanevski – 87’ – 1993 – Russie

Vitali Kanevski, réalisateur de « Bouge pas, meurs et ressuscite », part à la rencontre de jeunes russes en parcourant caves et greniers, maisons de correction et prisons ; il filme ces enfants des rues de Saint-Pétersbourg et de Moscou, vagabonds inoffensifs, fumeurs précoces mais aussi cambrioleurs et même meurtriers, dans un documentaire-vérité qui montre un univers bouleversant, d’une terrible de cruauté. Kanevski accompagne le spectateur dans une véritable descente aux enfers et explore l'âme de criminels, petits et grands. Un film dur et dérangeant, qui dessine le portrait d'une société en désarroi où, bien que victimes de ce néant social, les enfants ne peuvent être absous de toute responsabilité morale.

PLEASE VOTE FOR ME de Weijun Chen – 58’ – 2007 – Chine / Danemark

En Chine, les élèves d'une classe de l'école primaire de Wuhan élisent pour la première fois leur délégué de classe. Luo Lei, Xu Xiaofei et Cheng Cheng sont candidats. L'expérience, encouragée par les professeurs et les parents, est inédite. L'objectif : faire découvrir ce que signifie la démocratie dans un pays où les élections consistent par ailleurs à entériner l'hégémonie du parti communiste chinois. Un documentaire drôle et captivant où les enfants découvrent une démocratie qui n'existe nulle part autour d'eux. Tout au long de l'aventure, la caméra de Weijun Chen suit les enfants qui oscillent continuellement entre optimisme et découragement. Filmés dans leur intimité et à l'école, on découvre leurs personnalités attachantes, leurs peurs, leurs doutes. Enfin, vient le grand jour, celui du dernier discours et du vote tant attendu…

UN CONTE DE FAITS de Hichem Ben Ammar – 85’ – 2010 – Tunisie

Un père transmet sa passion de la musique à son fils qu’il encourage à réaliser le rêve qu’il a longtemps nourri de devenir musicien. Issu du quartier populaire de Ben Arous, l’enfant prodige se distingue lors de concours internationaux et réussit à intégrer la prestigieuse Yehudi Menuhin School se préparant ainsi à une brillante carrière. Cette success story n’aurait pu avoir lieu sans la participation de la société civile qui s’est mobilisée pour subvenir aux frais de scolarité.

LECON D’HISTOIRE de Hady Zaccak – 52’ – 2009 – Liban (en présence du réalisateur)

Une histoire commune et des objectifs communs, telles sont les notions qui définissent une nation mais qui semblent peu évidentes au Liban. Hady Zaccak s'attache à suivre les cours d'histoire dispensés dans cinq écoles différentes pour voir la confusion à l’oeuvre.

DECOUVERTES : JUSQU’AU BOUT DU VOYAGE

LIFE WITHOUT DEATH de Frank Cole – 83’ – 2000 - Canada

Bouleversé par la perte d’un être cher, le cinéaste Frank Cole entreprend la traversée du Sahara à dos de chameau. Dans ce périple qui le mène de l¹océan Alantique jusqu’à la mer Rouge, il éprouvera, en filmant sa condition de simple mortel, la soif, la solitude, la douleur et la peur de se perdre. Les images saisissantes de son odyssée se fondent avec la composition musicale évocative de Richard Horrowitz et nous entraînent dans une méditation poétique hallucinante sur la vie et sur la mort.

KINGDOM OF SURVIVAL de M.A Littler - 96’ - 2011 – Allemagne / États Unis

M.A Littler, écrivain et cinéaste dissident, traverse l'Amérique à la recherche de visions qui défient le statut quo. « The Kingdom of Survival » est un documentaire interdisciplinaire qui combine enquête-itinérante et journalisme d'investigation afin de tracer des liens possibles entre la spiritualité, l'art, la radicalité politique, la culture hors-la-loi, les contre-médias et la philosophie de marge. Naviguant autour des thèmes de l'utopie, du capitalisme mondialisé, de l'anarchie, de l'auto-défense intellectuelle et spirituelle, de la religion et de l'art, le film étudie des stratégies de survie physique et psychologique telles qu'elles peuvent être pratiquées par des groupes ou des individus qui ne se reconnaissent plus dans une société post-moderne régie par la confusion et les conflits permanents.

LAST TRAIN HOME de Lixin Fan – 87’ – 2009 – Chine / Canada

Chaque année en Chine le même rituel se produit. Des millions d’immigrés qui travaillent dans les villes industrielles du sud s’acharnent pour trouver une place dans les trains surchargés afin de rejoindre leur famille pour la fête du printemps. Le film suit un couple qui a vécu pendant vingt ans cette expérience. Ils connaissent à peine leurs propres enfants qui ont été élevés par des proches dans leur ville natale. Cette année ils voyagent pour une autre raison : ramener à la maison leur jeune fille qui s’est enfuie, afin qu’elle retourne à l’école plutôt que de passer toute sa vie dans une usine.

FUGHE E APPRODI de Giovanna Taviani – 80’ – 2010 - Italie (en présence de la réalisatrice)

Promenade en bateau dans les îles Éoliennes, région d’expatriation et d’émigration au 19e siècle, qui raconte les échappées et les retrouvailles entre imagination et réalité. Le marin est un ancien pêcheur, natif de Lipari, qui apparaissait dans « Kaos » (1984), et qui tient ici le rôle d’un intermédiaire entre l'équipe et les insulaires. Sur les pas des grands maîtres du cinéma, de Rossellini à Antonioni et Moretti.

LAMPEDUSA de Maria Iorio et Raphael Cuomo – 40’ – 2007 – Suisse (en présence des réalisateurs)

« Lampedusa » est un film sur le mouvement parallèle des touristes et des clandestins. C’est en plasticiens, composant des documents et des photos, que Maria Iorio et Raphaël Cuomo documentent la chose de manière assez conceptuelle qui révèle leurs positions et surtout leur sens poétique.

BLAGUE A PART de Vanessa Rousselot 54’ – 2010 – France (en présence de la réalisatrice)

À la recherche de la « blague perdue » palestinienne, une réalisatrice française a sillonné les routes de Cisjordanie ces quatre dernières années en vue d’un documentaire inédit. Il en résulte un road movie décalé à travers les Territoires palestiniens à la rencontre de personnages qui bricolent des blagues avec leur quotidien. Cet humour, politesse d’un vrai désespoir politique, brise les tabous de la société palestinienne.

PLEIN AIR : SEANCES SPECIALES (LES CROISADES VUES PAR…)

KINGDOM OF HEAVEN de Ridley Scott – 145’ – 2005 – USA

L’histoire se déroule au XII^e siècle, un peu avant la troisième croisade et narre l'ascension d'un forgeron bâtard d'un grand seigneur qui part pour l’orient et finit par défendre Jérusalem contre Saladin. Le tournage du film s'est déroulé en Espagne et au Maroc. À sa sortie, il a été un échec commercial aux États-Unis mais a été bien accueilli dans le reste du monde, et notamment en Europe. Des controverses ont également éclaté à propos du parti pris du film en faveur des musulmans.

SALADIN de Youssef Chahine – 175’ – 1963 – Egypte

Grande fresque tournée en cinémascope pour retracer l'histoire des deuxième et troisième croisades du point de vue arabe. Un des chefs d’œuvre de Youssef Chahine.

PRESENTATION DE LIVRE : le jeudi 22 décembre à 15 h

Conférence et séance de dédicaces – Ouvrage de Samy Chayeb

Hollywood et les révolutions

EXPOSITION : le jeudi 22 décembre à 18 h

Exposition de photo des étudiants de l’école des beaux arts de Gabès et de Sfax

COCKTAIL DE BIENVENUE : le jeudi 22 décembre à 18 h

SOIREE DISCOTHEQUE : le jeudi 22 décembre à 23 h

PROMENADE DANS LE DESERT : le samedi 24 décembre à 9h

DINER OFFICIEL : le dimanche 25 décembre à 20 h

CLÔTURE : le dimanche 25 décembre à 21 h (en plein air)

Remise des prix - Concert

jeudi 17 novembre 2011

Projection privée - Black Gold - Or Noir de Jean Jacques Annaud

Affiche Black Gold - Jean Jacques Annaud

Samedi 12 novembre étions invités à l'école supérieure de l'audiovisuel et du cinéma de Gammarth pour voir en avant première le film Black Gold en présence du réalisateur.

Tout d'abord nous avons été charmés par le cadre magnifique de l'école, architecture arabo-mauresque avec de beaux jardins bien entretenus surplombant la baie de Gammarth.

Après un petit déjeuner dans l'herbe nous avons rejoint la petite salle de projection digne d'un grand cinéma.

Jean Jacques Annaud parle de Or noir - photo Abdelkrim Benabdallah

Synopsis: D'après le roman Arab de Hans Ruesch.Cette grande fresque épique située dans les années 30 au moment de ladécouverte du pétrole, raconte la rivalité entre deux émirs d’Arabie etl’ascension d’un jeune Prince dynamique qui va unir les tribus du royaume du désert.

Black Gold - Or noir de Jean Jacques Annaud - Photos by David Koskas
© Quinta Communications – Prima TV – France 2 Cinéma – Carthago Films

D'entrée les paysages et la musiques nous transporte dans cet univers de l'Arabie des années 30. Une lumière magnifiques et des décors enchanteurs.

Ce qui marque le plus c'est l'esthétique du film et le sens du détail. Chaque décors, chaque objet, chaque habit est choisi avec soin.

Freida Pinto - Black Gold - Or noir de Jean Jacques Annaud - Photos by David Koskas
© Quinta Communications – Prima TV – France 2 Cinéma – Carthago Films

L'histoire est pleine de rebondissements et inattendus . Et puis bien sur beaucoup de leçons de choses et de questionnement sur l'impact de l'or noir sur les peuples d'Arabie.

Black Gold - Or noir de Jean Jacques Annaud - Mark Strong
© Quinta Communications – Prima TV – France 2 Cinéma – Carthago Films

Au delà de l'histoire ce que nous a fait le plus plaisir c'est de voir que 90% des paysages se trouvaient dans notre pays la Tunisie. En effet le film a été tournée dans le sud tunisiens fin 2010 début 2011 et le plus incroyable c'est que la destitution de l'Emir Nesib a coïncidé avec le départ de Ben Ali. Jean Jacques Annaud et Tarak Ben Ammar, nous ont raconté l'ambiance qui régnait durant ces quelques jours qui ont précédé et suivi le départ de notre dictateur. Sur le plateau au fin fond du désert ,ce qui se jouait en film et dans la réalité n'était pas très différent.

Jean Jacques Annaud n'a pas quitté la Tunisie et a continué à tourner, il affirme n'avoir jamais senti de menace envers sa personne ou envers les étrangers en général. Il était très touché et fiers d'avoir partagé ce moment avec le peuple tunisien.

Antonio Banderas dit qu'en tant qu'andalous il s'est toujours senti proche du monde arabo musulmanlui et le fait de vivre cette révolution avec le peuple tunisiens et les acteurs et techniciens sur place l'a beaucoup touché lui rappellant sa jeunesse en Espagne.

Black Gold - Or noir Jean Jacques Annaud et Antonio Banderas - Photos by David Koskas
© Quinta Communications – Prima TV – France 2 Cinéma – Carthago Films

Il est important de rappeller que contrairement aux grosse productions américaines qui préfèrent les studios marocain, Jean Jacques Annaud a choisi la Tunisie comme décors de ce magnifique film et qu'il a préféré embaucher un maximum de technniciens et d'acteurs tunisiens plutôt que de les apporter dans ses valises.

Ce film a donc fait vivre pendant plus de 6 semaines des familles entières dans les régions les plus reculées et les plus pauvres de Tunisie. Pour les scènes de chevauchées, il a fait fabriquer par les artisans tunisiens plus de 700 selles à cheval, plus de 7000 costumes et des centaines d'objets comme les fausses armes et aussi les voitures blindées qui ont été fabriquées en Tunisie et emportées au Qatar pour les scènes de guerre.